
OUPS !! C’est ce qui se dit lorsqu’on se trompe et qu’on s’en rend compte ! OUPS !! J’ai eu l’occasion de me le dire plus d’une fois. L’erreur du débutant est sans doute la pire car, si on a faux au début de la construction de son arbre, de nombreuses branches seront automatiquement erronées. Ce type d’erreur, je l’ai faite (et heureusement vite corrigée) quand j’ai commencé ma généalogie il y a six ans.
En effet, j’ai failli confondre avec une autre femme ma douce grand-mère maternelle. Je savais qu’elle était née à Terves (Deux-Sèvres) à la toute fin du XIXe ou au tout début du XXe siècle. J’aurais dû me renseigner davantage auprès de ma mère qui a une très bonne mémoire et retrouve facilement tous les parents, cousins, voisins et amis de son enfance. Mais voilà, fierté mal placée à l’époque, je voulais trouver tout seul l’acte de naissance et je ne mesurais pas encore les risques liés à l’homonymie.

J’ai commencé mes recherches dans le registre des naissances de Terves de 1897 à 1902 et je me suis arrêté à la première « Marie Turpaud » rencontrée sur cette période dans le registre de la commune : Marie Augustine Turpaud, née le 3 août 1897, fille de Joseph François Turpaud et de Marie Olympe Bodin. Tout fier de ma découverte de cet acte, je le montre à ma mère qui évidemment voit immédiatement mon erreur. Je n’avais pas cherché assez loin dans le registre : Marie Emélie Eugénie Turpaud, ma vraie grand-mère à moi, fille de Gustave Turpaud et d’Alphonsine Poirier, est née 5 ans plus tard, le 13 mars 1902. Et il n’y a aucun lien de parenté avéré avec son homonyme. J’ai très bien connu ma grand-mère, elle a vécu très longtemps puisqu’elle est décédée en 1999, âgée de 97 ans. Mais ce n’est pas une raison pour la vieillir de presque 5 ans et surtout pour la confondre avec une autre.
Cette bévue m’a appris au moins 2 choses : il faut se méfier des homonymies très nombreuses et il faut parler à nos proches, parents ou aînés. Ils en savent beaucoup et ont souvent plaisir à parler du passé, de leur enfance, de leurs souvenirs. Cela évitera bien des « OUPS »
Oups ! attesté comme « décédé » des gens en masse dans son logiciel, et recevoir un mail d’un homme qui dit que sa tante se porte très bien, d’ailleurs il va lui souhaiter son anniversaire 3 jours après
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Faire mourir quelqu’un par erreur sur mon logiciel, ça ne peut pas m’arriver, car je n’arrive pas mettre dans mon arbre comme décédées les personnes qui, vu leur date de naissance, pourraient ou devraient encore être en vie. J’ai beau côtoyer la mort sur les actes de décès ou de sépulture, savoir que c’est inéluctable, je n’arrive pas à l’écrire pour mes proches, mes contemporains, qui sont décédés trop tôt ! Du coup, je fais l’erreur volontaire inverse, je les laisse vivants sur mon arbre, même si, malheureusement, ça ne ressuscite personne !
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Très vrai ! Et on a tous fait des erreurs de débutant ! Le principal est de s’en rendre compte et de corriger …
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Maintenant, je suis plutôt vigilant, voire méfiant. Quand il faut faire des hypothèses, je cherche à avoir le maximum d’indices, ou mieux encore, de preuves.
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