Les moulins de mes ancêtres ne tournaient pas autrefois que sur le territoire actuel des Deux-Sèvres. J’ai aussi dans mon arbre des meuniers que je pourrais dire vendéens, s’ils étaient nés après la création des départements. Ils appartiennent tous à la famille Bichon qui a vécu aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les alentours de Fontenay-le-Comte, au bord de la rivière Vendée.
Il y a en premier Jacques Bichon et son épouse Marie Bobin (sosas 8108 et 8109), mariés vers 1640 et décédés avant 1675. D’eux, je ne sais pratiquement rien si ce n’est qu’ils ont su transmettre leur savoir-faire à leurs 5 garçons qui exercent à l’âge adulte la même profession. Ces 5 fils sont assez aisés pour l’époque et par rapport aux autres ancêtres contemporains de mon arbre. Ils épousent chacun des femmes de leur milieu social, filles de meuniers ou de marchands. Les contrats de mariage me montrent qu’ils ont un peu de « bien » pour l’époque. Ces 5 frères sont sans doute proches : ils ont la même activité et ils habitent près les uns des autres :
- Pierre Bichon, né vers 1644, a fait 2 mariages, avec Françoise Chaigneau, puis avec Perrine Fromaget. Il est farinier dans un faubourg de Fontenay-le-Comte, paroisse Saint-Jean-Baptiste, jusqu’à sa mort en 1720 à l’âge de 76 ans.
- Jacques Bichon, né vers 1653, a épousé Jeanne Raison en 1675. Il décède à Pissotte en 1686, il avait 33 ans.
- Louis Bichon, né vers 1660, épouse Jeanne Bobin en 1687. Il travaille peut-être dans différents moulins, d’abord sur la paroisse de L’Orbrie, puis plus certainement, sur celle de Saint-Michel-le-Cloucq où il décède en 1732 âgé d’environ 72 ans.
- Hilaire Bichon est présent sur de nombreux actes concernant ses frères. Le concernant directement, je n’ai trouvé que son contrat de mariage avec Marie Cardin en 1679 à Fontenay-le-Comte.
Mon ancêtre François Bichon (sosa 4054) est sans doute l’aîné de cette fratrie. Il est le seul à savoir signer. Marié avant 1670 avec Renée Billon, je sais que le couple vit au moulin à eau de Gachet, au bord de la rivière Vendée, sur la paroisse de Pissotte. Ils ont au moins 4 filles qui épousent toutes des fariniers. C’est le cas de mon ancêtre Hélène Bichon (sosa 2027) qui s’unit à Antoine Grassin en 1698, toujours à Pissotte. Ce dernier décède 4 ans plus tard et, pour son second mariage, le 4 février 1704, elle épouse Guillaume Armanach. Je n’ai pas identifié la profession de celui-ci mais il ne travaillait probablement pas dans un moulin. Je descends de cette seconde union et, en conséquence de ce remariage, après 1704, je n’ai plus d’ancêtres qui soient meuniers sur le territoire de Vendée.
Hum va falloir creuser … des Bichon meuniers j’en ai aussi mais eux faisaient l’aller retour entre vienne et deux sevres … il faut vérifier cela je crois 😎
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