Pauvre de vous, j’ai choisi aujourd’hui le mot YSOPET qui désigne un recueil de fables médiévales souvent moralisantes. Me voilà donc amené à écrire une fable, à commettre des rimes (en 100 mots, bien sûr !) comme je l’ai déjà fait avec ma complainte pour Jean Talon et mon acrostiche pour Madeleine Robin.
Pour rédiger ce challenge, nous avons visité, entre autres lieux, le moulin de Nieul-sur-l’Autise en Vendée. Sylvie en a déjà parlé dans T comme Technique. La fable ci-dessous est inspirée de cette excursion et la moitié de la 1ère ligne est due à La Fontaine (Le meunier, son fils et l’âne, forcément). Après ça dégénère très vite !
J’ai vu dans quelque endroit qu’une famille de meuniers
Vivait dans un moulin qui nous ferait rêver.
De la belle dentelle étendue sur le lit,
Pas de trace de rats, ni crottes de souris.
Sans doute la meunière est bonne ménagère,
Peut-être Minouchette est efficace guerrière.
Il n’empêche que je doute que nos aïeux meuniers
Les Hurtaud, les Baudouin, les Guerry, les Giret,
chasserons, mouliniers et autres chasse-mulets,
aient connu un espace tellement apprêté.
Visitez le moulin de Nieul-sur-l’Autise
La roue tourne parfois, il est fort instructif.
La maison du meunier est tellement jolie
Que Marie-Antoinette aurait pu vivre ici !

J’ai l’air de me moquer mais ce n’est pas le cas. Il faut vraiment visiter ce très joli moulin à eau et je serais injuste de lui reprocher sa beauté. Il est très bien entretenu et mis en lumière. Guidé par le chat du meunier, la visite est mise en scène de façon très agréable et très pédagogique. Cela nous a aidé à bien comprendre les mécanismes du moulin. Nous avons eu la chance d’y aller un jour où la roue tournait et le meunier était présent pour expliquer son métier. Et à la fin, on a mangé les gaufres faites avec la farine du moulin !