Le 11 novembre célèbre la saint Martin, l’évêque de Tours qui partagea son manteau avec un mendiant ! Né dans l’actuelle Hongrie, Martin est d’abord soldat. L’armée romaine l’envoie en Gaule et c’est à Amiens qu’il donne la moitié de son manteau à un pauvre. Il se convertit au christianisme, quitte l’armée et rejoint saint Hilaire à Poitiers avant de fonder avec lui le monastère de Ligugé. Il est ensuite « enlevé » par les habitants de Tours qui le choisissent comme évêque. Pourtant, il poursuivra l’évangélisation des campagnes jusqu’à sa mort, en 397. C’est un saint « régional » toujours très vénéré en Poitou. Les Deux-Sèvres ne comptent pas moins de 6 communes avec « Saint-Martin » dans leur nom.
Martin Guérin, mon sosa 2694 à la 12 génération, n’a pas vécu au IVe siècle mais au XVIIe et pourtant je connais beaucoup moins bien sa vie que celle du saint du jour ! De son union avec Marie Tascher naissent au moins 6 enfants entre 1613 et 1628. Le couple vit dans la paroisse d’Augé, au lieu-dit Bois-Aigu, puis je le retrouve à 1 kilomètre de là, paroisse de Cherveux au village de Bessé. Martin est le père de mon ancêtre Suzanne Guérin (sosa 1347), laquelle épouse Isaac Rouvreau que j’ai évoqué l’an dernier puisque Isaac est meunier. Martin est présent lors de la rédaction du contrat de mariage de sa fille alors que son épouse Marie est déjà décédée. Nous sommes en pays protestant et, si je trouve les actes de naissance des enfants, je ne trouve aucun acte de mariage, ni pour Martin, ni pour ses descendants. J’ai glané des informations sur cette famille grâce aux contrats de mariage, pourtant la paroisse d’Augé dispose de registres paroissiaux dès 1592.
La relative pauvreté des données récoltées me laisse penser que je suis en présence d’une famille protestante. Martin Guérin a peut-être été un fervent croyant proche de la religion réformée. Comme les protestants ne pratiquent pas le culte des saints, Martin Guérin n’a sans doute jamais invoqué le saint du Poitou dans ses prières.
Bonjour,
les Tourangeaux voulaient vraiment Martin à leur côté car non seulement ils ont kidnappé Martin pour qu’il devienne leur évêque, mais quand Martin est mort à Candes, ils sont allés voler son corps pour le ramener à Tours. D’où la légende de l’été de la St-Martin : en remontant la Loire de Candes à Tours, les Tourangeaux ont vu refleurir la végétation sur le passage du convoi funèbre.
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Bonjour,
merci pour ce commentaire, je ne connaissais pas l’origine de l’expression « l’été de la saint Martin » !
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