Peste ! C’est la saint Simon !

Le 19 novembre nous célébrons saint Simon, un ermite du Xe siècle vivant dans la vallée du Mercure en Calabre. Le site Nominis n’a rien d’autre à en dire et Wikipédia ne l’évoque même pas, quant à trouver une illustration il ne faut pas y compter ! Autant dire que cette notice biographique ne va guère vous en apprendre plus…

Simon Vien, sosa 2086, est mon ancêtre à la 12e génération et si je sais peu de choses sur sa vie *, j’en connais quand même plus que sur saint Simon l’ermite ! Simon est protestant, et demeure au village de Ternanteuil paroisse d’Echiré. Pour moi, il est un bout de branche puisque je n’ai pas retrouvé ses parents et je ne crois guère pouvoir aller au-delà sur cette famille. Pour l’instant, aucune trace dans les registres protestants que j’ai pu consulter. Je le rencontre au moment de son mariage avec Suzanne Rimbault, sans doute vers 1640. De cette union naissent au moins 6 enfants. Suzanne meurt avant 1663. C’est le 19 novembre 1663 que je voit enfin le premier acte le concernant : il se remarie avec Louise Martin dans l’église d’Échiré, un mariage catholique. Sur l’acte, est noté qu’il a abjuré 4 jours avant à Niort dans l’église des Capucins entre les mains du révérend père Philippe de Vendôme, missionnaire capucin. Les registres d’abjuration de la ville de Niort commencent en 1684, je n’ai donc pas pu retrouver cette pièce. De cette seconde union naissent 4 autres enfants, le premier moins de 2 mois après le mariage, tous baptisés par le curé de la paroisse.
Hélas ! cet ancêtre ne me facilite pas la vie, puisque je n’ai pas trace de son décès, aucun acte n’apparaît dans les registres d’Échiré, je sais juste qu’il est mort avant 1677, sans doute avait-il une cinquantaine d’années.

Simon Vien a eu 2 épouses et 9 enfants, on est bien loin d’une vie d’ermite ! Néanmoins, notre saint et mon ancêtre ont l’un et l’autre vécu devant des paysages impressionnants : une vallée en Calabre pour l’un, les ruines du grand château médiéval de Coudray-Salbart pour l’autre. À défaut de connaître leur vie quotidienne, je peux imaginer le décor dans lequel ils ont évolué.

* J’ai déjà évoqué sa vie dans un précédant article.