Françoise de Siedliska naît en 1842 dans une famille de la noblesse polonaise. Après une enfance choyée, elle se tourne vers la religion, préférant une vie humble à un riche mariage. À 31 ans, elle projette la fondation d’une nouvelle congrégation religieuse dont le but serait d’imiter la vie et les vertus de la Sainte Famille de Nazareth. Tout un programme ! Le pape Pie IX approuve son idée. En 1874, Françoise s’installe à Rome et ouvre une première maison, suivit d’une autre à Cracovie en 1884. À 42 ans, elle prononce ses vœux et prend alors le nom de Marie de Jésus-Bon-Pasteur. Elle ouvre ensuite 3 missions aux États-Unis, puis à Paris et Londres. Elle meurt à 60 ans, en 1902 et est béatifiée par Jean-Paul II en 1989.
Françoise Boisselier est mon ancêtre 289 à la 9e génération. Fille de Jean Boisselier, un métayer, et de Marie Guinot, elle est l’aînée d’une fratrie de 6 enfants. En 1723, à 28 ans, elle épouse Charles-Marc Morisset, sans doute un chaulier, en l’église de Saint-Laurs. Après cette union, les liens entre les 2 familles se resserrent puisque l’année suivante la sœur de Françoise, Jeanne, épouse Pierre Morisset, le frère aîné de Charles-Marc, devenu veuf. Deux ans plus tard, c’est au tour de Jean Boisselier, frère de Françoise, d’épouser Marie Morisset la plus jeune sœur de Charles-Marc.
Françoise a 31 ans quand elle met au monde son premier fils, Charles, au moins 5 autres voient le jour dans les années qui suivent. Avec son époux, dans son petit village du Poitou, nul doute qu’elle mène une vie en accord avec les vertus de la Sainte Famille de Nazareth. Pourtant, elle n’aura guère le temps d’élever sa progéniture puisqu’à 42 ans, elle meurt, peut-être en couches. Elle laisse un époux avec de très jeunes enfants, son fils François, mon ancêtre, n’a qu’un an… Moins de 6 mois plus tard, Charles-Marc Morisset épouse en secondes noces Marie Guesdon, veuve elle aussi. De cette union ne naîtront pas d’autres enfants et Marie va s’occuper des enfants du premier lit, dont au moins 5 atteignent l’âge adulte.
Difficile de trouver des points communs entre la sainte du jour et mon aïeule, si ce n’est qu’à l’âge de 42 ans l’une se retire du monde en entrant dans les ordres alors que l’autre quitte définitivement ce monde.
* Merci au capitaine Haddock (et la définition… qui ne m’éclaire guère : protozoaire à protoplasme nu, qui émet des pseudopodes servant à la locomotion et à la préhension.)
Bravo pour ce challenge qui s’appuie sur les saints et saintes du jour et bravo pour le Rhizopode qui me rappelle mes souvenirs de fac 😄 !
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Merci Sébastien ! Et bravo à toi pour ta capacité à suivre l’ensemble de ce challenge en temps réel (pour ma part il va me falloir beaucoup plus de temps …)
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Merci ! Sauf que mon épouse me dit que je deviens un peu asocial en ce moment à force d’avoir le nez sur les articles du Challenge ! 😅
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Bonsoir Sylvie (et Raymond),
je lis avec plaisir votre Challenge AZ 2019, et si j’aime à apprendre sur les saints de jour, je me délecte des exclamations !
Demain, je parie sur Saperlipopette (ou Sacrebleu ou Sapristi).
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Bonsoir, Merci de suivre notre challenge. Et pour demain, je laisse encore le suspense… 🙂
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Je viens de consulter mon ami Wikipédia, qui donne une définition tout aussi éclairante !
« Les rhizopodes ou amiboïdes constituent un petit groupe (200 espèces) d’organismes vivants unicellulaires hétérotrophes. »
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Trop drôle, rhizopode!!
Original, mais plus drôle que la vie de ces personnes qui décédaient assez jeunes.Les femmes n’étaient pas pleurées très longtemps par leurs veufs.
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Oui, nos jurons apportent un peu de légèreté, heureusement car les vies de nos ancêtres sont souvent difficiles !
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