
Miam ! Cuisiner, recevoir, manger… cela fait partie de notre culture nationale. On retrouve ce penchant pour la gourmandise dans la littérature, le cinéma, la bande dessinée, les blogs de généalogie… mais aussi dans la mémoire familiale. Quand on invitait à une cérémonie, il ne fallait pas lésiner à l’époque, on tablait plus sur la quantité que la finesse des plats. En cherchant bien, peut-être trouverez-vous un de ces menus de repas de mariage interminables du début du siècle dernier. Celui de mes grands-parents paternels, Hubert et Marie, a été conservé. Ils se sont mariés à la mairie de Terves (Deux-Sèvres) le 5 octobre 1920. Le même jour, à midi, un « léger » repas était offert aux invités : 3 entrées, 4 viandes et un poisson avec leur sauce et accompagnement, desserts, fruits et gâteaux. Les boissons ne sont pas citées, ce n’était sans doute pas des grands vins, mais la quantité devait être plus que suffisante.
Ah, j’oubliais, il était prévu un « petit encas » pour le soir, il fallait rester pour le dîner et ce n’était pas plus léger : un potage, 4 viandes et un poisson encore, de la salade, des petits pois, de la crème, un dessert, des fruits et des gâteaux ! Et sans doute encore les boissons alcoolisées qui vont avec !


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Il fallait vraiment avoir l’estomac bien accroché pour participer à ces agapes. En fait, j’aurais peut-être dû mettre cet article à la lettre B comme « BURPS ».
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