Vierge et martyre, sainte Catherine d’Alexandrie serait née, vers 290. Très intelligente, elle étudie à Alexandrie, elle est aussi d’une grande beauté. Une vision la pousse à se convertir au christianisme. Lors d’un séjour à Alexandrie de l’empereur d’Orient Maximin, des jeux du cirque sont donnés durant lesquels des chrétiens doivent périr brûlés vifs. Catherine se présente alors devant l’empereur. Maximin est séduit par sa beauté, mais devant son refus de venir vivre auprès de lui et ulcéré par les conversions qu’elle obtient, il finit par la jeter en prison. Elle va être flagellée et privée de nourriture. Après 12 jours, comme elle est toujours belle et en bonne santé (si, si !), il décide de broyer son corps sur un charriot hérissé de pics, mais Dieu détruit l’instrument de torture. Finalement, Maximin se décide à la faire décapiter le 25 novembre. Son culte, présent en Orient dès le Ve siècle, se diffuse largement en Europe durant les Croisades.
Mon ancêtre Marie-Catherine Favreau (sosa 203 à la 8e génération), qu’on appelera toute sa vie Catherine, est née en 1744 à Saint-Maxire. Elle est la seule fille de Louis Favreau, un meunier, et Marie Soulice. Elle descend d’une longue lignée de meuniers. Pourtant, elle épouse un maréchal, François Soyer, dans la paroisse voisine de Sciecq. Moins d’un an plus tard, une petite fille, mon ancêtre Élisabeth, dite Isabeau, voit le jour. Mais le sort n’est guère favorable à la famille et un mois après la naissance de sa fille, Catherine perd son époux, il n’avait que 23 ans. La jeune veuve de 21 ans se remarie la même année avec Joseph Richard un autre maréchal, toujours paroisse de Sciecq. Cinq garçons sont issus de cette union, dont 2 au moins atteignent l’âge adulte. Mais Catherine ne jouira pas longtemps d’une vie calme puisqu’en 1776, Joseph qui n’a que 37 ans meurt (maladie ou accident, je ne saurais dire). Pendant 2 ans, Catherine élève seule ses enfants, puis en mars 1778, elle épouse en 3e noces Baptiste Richard, un cousin germain de Joseph lui aussi maréchal. Il est possible que les cousins travaillaient déjà ensemble avant le décès de Joseph et que cette 3e union soit un arrangement entre les 2 familles. Charles, l’aîné des fils de Catherine, a 12 ans et il doit déjà travailler à la forge puisqu’il sera maréchal lui aussi. De cette dernière union naîtront 2 enfants qui mourront avant d’avoir atteint leur première année. Baptiste est plus jeune que Catherine, ils ont respectivement 29 et 34 ans au moment de leur mariage, pourtant c’est Baptiste qui meurt le premier, il n’a que 37 ans quand il s’éteint. À l’âge de 42 ans, Catherine a perdu 3 époux, elle ne convolera pas à nouveau. C’est au tour de sa fille, mon ancêtre Isabeau Soyer de s’unir le 20 novembre 1787 avec Pierre Richard, un maréchal bien sûr, mais aussi… le frère de Baptiste Richard. Catherine et Isabeau sont donc mère et fille mais aussi belles-sœurs par le 2e époux de Catherine.
Catherine Favreau a eu 3 époux, elle s’est remariée à chaque fois très vite et ne semble pas avoir eu de mal à trouver de nouvel époux. Sans doute était-elle, comme notre sainte, une très jolie femme.
Unique, intelligente et très belle, mais c’est tout moi, çà!!.
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Quelle chance 🙂
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N’est-ce pas?
Ah! et j’allais oublier la modestie, et un petit sens de la dérision.
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