Comme le ChallengeAZ commence cette année le 1er novembre, jour de la Toussaint, Sylvie et moi avons choisi cette année de parler de la mort et de raconter 26 décès d’ancêtres, de collatéraux ou, parfois, d’autres Deux-Sévriens, quand les exemples manquaient dans nos propres généalogies. Pour l’illustrer chaque jour, il y aura ce bandeau de circonstance, un cimetière de 26 tombes, noir comme le deuil.

Si, en généalogie, nous essayons de reconstituer les vies de nos ancêtres, nous nous interrogeons aussi sur les raisons de leur mort. Celle-ci est rarement documentée. Heureusement, il existe parfois un curé consciencieux qui note les causes supposées ou avérées du trépas de ses paroissiens. D’autres sources (presse, justice, armée, administration…) peuvent aussi permettre de trouver de quoi est mort un ancêtre.
Nous avons donc trouvé 26 causes de décès autrefois : des morts paisibles ou violentes, prématurées ou tardives, avec des agonies plus ou moins longues… des fins toujours cruelles pour ceux qui restent et pleurent un parent, un enfant, un conjoint, un ami…
Pour faire ce challenge, nous avons complété les quelques décès qui manquaient dans nos arbres grâce au Cercle généalogique des Deux-Sèvres. L’association qui nous est chère recense les curiosités des registres du département parmi lesquelles des décès circonstanciés. Nous nous sommes aussi appuyé quand il le fallait sur le livre de Pascal et Dominique Paineau « Malades et maladies dans le bocage bressuirais au XVIIe siècle« . Ils ont déchiffré le registre des sépultures d’un curé de Terves qui aurait pu être médecin des corps autant que des âmes. À partir de ces données, ils en ont tiré une analyse très poussée sur les conditions de vie et de mort autrefois.
Nous sommes bien conscients d’avoir choisi un thème pas très gai. À force de compulser des registres de sépultures ou de décès, nos yeux de généalogistes nous font regarder la mort plus ou moins en face. Nous imaginons les douleurs et les chagrins de nos ancêtres et de leurs familles et cela nous renvoie sans doute à nos propres peines et angoisses. Raconter la vie de nos aïeux, c’est aussi en raconter la fin !
bonjour ,
hâte de vous lire …
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Un thème certes pas gai, mais qui s’annonce passionnant ! Hâte que ça commence 😀
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Hâte également de lire ce que avez retrouvé sur les causes et circonstances des décès de nos ancêtres. Je pense parfois à l’abbé Mussault, curé de Terves au XVII ème siècle, qui a été un informateur hors pair pour l’étude de la mortalité et la morbidité dans le Bocage à cette époque. Notre ami François Lebrun voyait dans le registre paroissial de Terves de l’abbé Mussault un exemple presque unique en son genre.
Pascal
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Merci Pascal. J’espère que ça te plaira. Ton livre nous a été bien utile pour expliquer quelques décès, notamment ceux de certains de mes ancêtres de Terves. Je mesure la chance que j’ai de rencontrer si souvent l’abbé Mussault dans mes recherches généalogiques. Sur le fond, ce sera sans prétention, juste un regard sur les fins de vie de nos aïeux en évitant de dire trop de bêtises.
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J’aurais bien aimé avoir l’idée de ce thème bien dans l’esprit de ton blog. Plein de vie même dans le tragique de la mort.
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