Je ne suis jamais allé au Pin, petite commune du nord des Deux-Sèvres, je le devrais sans doute, pour découvrir le terroir où ont vécu certains de mes ancêtres. À défaut, j’en ai exploré les registres paroissiaux dans l’espoir de découvrir les parents d’un ancêtre. Sur le site des AD79, les mariages et sépultures débutent en 1660, les baptêmes en 1600. Je n’ai malheureusement réussi qu’à éliminer des fausses pistes (ce qui est déjà ça). Ne voulant pas que ces recherches soient (presque) vaines, j’en ai profité pour lister mes différentes branches du Pin. Laissez-moi vous les présenter, de la plus ancienne à la plus récente.
Présence sûre au PIN entre 1611 et 1613 (sosas 15312, 15313 et 7655)
Cette branche est la plus lointaine et du coup la plus méconnue. Le couple formé par Jean DENIS et Jeanne BERNIER a vécu au Pin au moins entre 1611 et 1613 puisque deux de leurs enfants y sont nés, dont mon ancêtre prénommé Jean également. Je ne sais rien d’autre sur eux ! Quand Jean DENIS fils se marie en 1648 à Terves, ses parents étaient décédés et lui-même ne vivait plus au Pin.
Présence sûre au PIN entre 1657 et 1708 (sosas 1428 à 1431, 714 et 715, 357)
Cette branche est la plus fournie puisqu’elle comporte sept ancêtres y ayant vécu.
Perrine MORIN y est née en 1697 et y a vécu jusqu’à ses 11 ans, en 1708, année du départ de sa famille pour la paroisse voisine de Nueil-sur-Argent.
Ses parents, Jean MORIN et Françoise GAUFFRETEAU, ont passé l’essentiel de leur vie au Pin, sans doute dans une borderie du village de la Rivoire. Ils s’y sont mariés en 1689, 11 de leur 13 enfants y sont nés entre 1689 et 1708, avant leur départ.
Les grands-parents paternels, Pierre MORIN et Marguerite HAYE, ont vécu et travaillé à la ferme Beauregard du Pin de 1661 à 1666 au moins et sans doute au-delà. Ces six années correspondent à la période où sont nés leurs trois garçons dont Jean, le père de Perrine.
Quant aux grands-parents maternels, Pierre GAUFFRETEAU et Jacquette COURTIN, Le Pin n’a été qu’une étape de 1657 à 1663 dans leur vie de labeur. Ils ont, avant et après cette période, travaillé dans plusieurs borderies de Combrand. Françoise, la mère de Perrine ne semble pas être née au Pin.
Présence sûre au PIN entre 1681 et 1685 (sosas 5878, 2939 et 1469)
Trois noms composent cette branche. Sur une courte durée, trois de mes aïeux (un grand-père, sa fille et sa petite-fille) ont vécu au Pin.
Le grand-père, François BERNARD, est décédé en 1684 au Pin et il y résidait depuis quelques années. Je ne connais pas son métier mais il avait sans doute un peu d’instruction puisqu’il savait signer. Sa femme, Sébastienne AUMOND a-t-elle vécu au Pin ? Je n’en trouve pas la trace. Elle y est au moins passé dans sa jeunesse pour être marraine plusieurs fois. Le couple a vécu à Nueil-sur-Argent entre 1639 et 1652 pendant les premières années de leur mariage. Ils ont eu 6 enfants mais seul le destin de leur fille Perrine née en 1641 est connu.
Cette fille a épousé vers 1660 en 1re noces mon ancêtre Aubin HARDY. Où habitaient-ils ? Là encore je l’ignore mais pas au Pin. Après la mort d’Aubin vers 1680, Perrine BERNARD épouse un charpentier, François BESSON qui lui donne 3 enfants. Le couple habite au Pin entre 1681 et 1687, année du décès de Perrine.
La petite-fille, Jacquette HARDY, est née vers 1665 du 1er mariage de Perrine. Elle réside quelques années au Pin avec sa mère et son grand-père. Elle épouse en 1685 le laboureur Jean FAVREAU et s’installe avec lui à Nueil-sur-Argent.
Présence sûre au PIN entre 1765 et 1767 (sosas 450 et 451)
La présence de cette branche dans la paroisse du Pin est sans doute très courte, ce couple ne semble pas y avoir résidé très longtemps. J’ai longtemps cru pouvoir trouver des traces la famille de Marie, en vain. Pierre et Marie ne sont pas nés au Pin, ne s’y sont pas mariés et leurs cinq enfants identifiés sont nés dans des lieux sans doute proches, mais inconnus de moi. Je ne trouve la famille au Pin qu’en 1765 pour le mariage de deux de leurs fils. Les parents décèdent à quelques jours d’intervalle en 1767 dans la métairie de la Chaussée.
Présence sûre au PIN entre 1867 et 1871 (sosa 61)
Marie DEGUIL, veuve du cultivateur Jean-Pierre POIRIER (tiens un autre arbre !), vient passe les dernières années de sa vie chez une de ses filles, Marie-Constance, après le décès de son mari en 1867. Originaire de Saint-Amand-sur-Sèvre, mariée en 1812 et mère de 8 enfants, Marie DEGUIL a passé l’essentiel de sa vie à Combrand, puis Montigny et finalement peu d’années dans la commune du Pin.
Je n’ai donc pas de dynasties d’ancêtres au Pin comme c’est le cas à Terves, Chanteloup ou La Chapelle-Saint-Laurent. En relisant tout ça, j’ai l’impression que mes rares ancêtres qui sont venus au Pin l’ont fait uniquement pour y passer leurs derniers jours. De vieilles branches en somme !








bonjour Raymond… J’espère que vous allez bien.
Y aurait il un moyen pour que je puisse vous faire parvenir ma branche poitevine maternelle? Je vois si souvent des patronymes et villages communs à nous 2 que je suis presque certaine d’un cousinage entre nous… Ou alors, nous avançons sur des chemins parallèles mais très très proches.
mercu beaucoup pour ce voyage dans le temps au Pin, village de mes ancêtres aussi
beau we à vous… Isabelle
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Merci Isabelle, je vous ai envoyé un courriel.
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Le jeu de mots était bien tentant, tu n’as pas résisté !
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Une approche originale qui permet de relier quelques « feuilles » ancestrales, éparpillées par le temps…
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