Ancêtres charpentiers dans l’arbre de Raymond : Charles DROUITEAU, Mathurin et François (1) FROUIN, René FROUIN (vers 1715-après 1782) et François (2) FROUIN (1717-1776), Jean GABILLY, Louis PAILLAT, Mathurin TURPAULT.
Ancêtres charpentiers dans l’arbre de Sylvie : François BERNARD, Jean BONNIN, Louis BOULITEAU, Jacques et Jean CHARLES, Pierre DESNOUES, Louis FAVREAU, René GOUDEAU, Louis (1) et Louis (2) GOURIT, Charles-Marc et Gabriel MORISSET, Pierre PIGEAU, Baptiste, Joseph, Pierre et Pierre-Venant RICHARD.
CHARPENTIER : ouvrier qui a le droit par lui-même de faire ou de faire exécuter tous les ouvrages en gros bois qui entrent dans la construction des édifices, les machines, telles que les grues & autres, &c. en qualité de membre de la communauté des Charpentiers.
Encyclopédie de Diderot
Xylologues (spécialistes du bois en tant que matériau et de ses propriétés physiques et chimiques) René et François FROUIN l’étaient sans doute un peu mais les différents curés de leur paroisse de Terves préféraient les qualifier sur les registres de charpentiers ou de maîtres charpentiers. Ils tenaient leur savoir-faire de leur père François FROUIN qui lui même le tenait de leur grand-père Mathurin FROUIN.
Né avant 1715, René FROUIN (sosa 440) est le fils unique que François FROUIN a eu avec Marguerite GOURAUD décédée très jeune. Mais il a eu plein de demi-frères et de demi-sœurs, suite au remariage de son père en 1716 avec Jacquette ROBIN. Parmi ceux-ci, François FROUIN (sosa 192), né en 1717, est très proche de René. Leurs vies sont totalement parallèles. Ils travaillent ensemble comme charpentiers de la paroisse de Terves. Ils sont instruits autant qu’on peut l’être dans un village, ils savent signer avec aisance. ils épousent deux sœurs : René se marie le premier en 1741 avec Françoise GAUFFRETEAU. François épouse ensuite en 1743 Marie GAUFFRETEAU. Ils sont tous les deux des notables du village, propriétaires ensemble de plusieurs borderies qu’ils afferment. René et sa femme sont parents de 4 enfants François et sa femme ont quant à eux 13 enfants, La mortalité infantile de l’époque fait que bien peu deviennent adultes. Malgré ces décès, je suppose que leurs existences sont sinon heureuses, au moins satisfaisantes puisqu’ils vivent dans une aisance relative. Le cadet François décède le premier en 1776 à l’âge de 59 ans. Quant à son aîné François, je n’ai pas trouvé son décès, il était encore vivant en 1782.
Pour connaître la réalité du métier de charpentier au XVIIIe siècle, là encore, je préfère regarder un tableau que l’illustration de l’Encyclopédie. Je doute que mes 2 demi-frères ancêtres aient bâti des charpentes aussi importantes et je doute aussi qu’ils aient eu autant de personnel pour les aider. Le tableau religieux de Georges de la Tour me semble plus indiqué pour rêver le travail de mes deux aïeux. Il représente saint Joseph, patron des charpentiers, que mes aïeux, fervents catholiques, vénéraient forcément. La pénombre du clair-obscur permet à mon imagination de vagabonder : plutôt que saint Joseph, c’est peut-être René FROUIN dans son atelier, qui perce une pièce de bois à l’aide d’une tarière, à moins que ce ne soit son demi-frère François FROUIN au milieu de ses outils qui jonchent le sol…



Jolie pirouette pour cette lettre X !
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j’ai appris un nouveau mot 😊
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… et Jésus les éclaire de sa bougie 😉
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