Suite à une idée de Sophie Boudarel, je vais évoquer les « Philomène » de mon arbre généalogique. Si 9 portent ce prénom, je ne parlerai que des 3 qui sont mes SOSA. Comme j’aime bien la bande dessinée, je leur ai dédié un bandeau, rien que pour elles. Je l’ai créé à partir d’une image extraite d’une très ancienne BD pour enfants d’Ernie Bushmiller (elle date de 1933). Les albums qu’il a dessinés, « Nancy », ont été popularisés en France sous le titre de « Arthur et Zoé », mais au Québec, c’était « Philomène ». Voici ma 1ère « Philomène ».
Philomène Alphonsine Ernestine POIRIER (qui se faisait appeler par son 2ème prénom, Alphonsine) est mon SOSA numéro 15 : elle est la mère de ma grand-mère maternelle. Elle est née le mercredi 2 février 1878 à la ferme Bois-Maurice de Montigny, petite commune rurale des Deux-Sèvres. La fille du couple de cultivateurs Victor POIRIER et Marie-Louise DAGUISÉ est la benjamine d’une fratrie de 5 enfants, arrivée au monde dix ans après ses aînés. Dans la ferme familiale, elle a sans doute grandi choyée de tous, grâce à son statut de petite dernière. Le 20 novembre 1899, à l’âge de 21 ans, elle épouse Gustave TURPAUD, un paysan de 5 ans son aîné. Ce dernier habite le bourg de Terves et travaille dans la ferme familiale. Trois ans s’écoulent, et, le 13 mars 1902, Philomène donne naissance à celle qui deviendra ma grand-mère maternelle. « Mémé de Terves » n’avait aucun souvenir de sa maman car, le 13 août 1902, à 6 heures du matin, Philomène décède dans sa maison du bourg. Sa petite fille n’a que 6 mois et elle que 24 ans. Philomène est morte si jeune que je n’ai aucune trace d’elle qui lui redonnerait un peu de vie : je n’ai pas de photo où elle apparaît et je ne connais même pas sa signature car l’acte de son mariage a disparu du registre des AD des Deux-Sèvres.
Il ne me reste donc, pour illustrer la trop brève vie de Philomène Alphonsine Ernestine POIRIER, que son acte de naissance et son acte de décès.
Mise à jour du 04/08/2018 : Philomène a maintenant un peu plus de réalité pour moi. Je viens de retrouver son acte de mariage (et sa signature) sur le registre conservé à la mairie de Terves.
sacrée Philomène!
elle en a de la chance cette Philomène malgré son malheur de perdre tôt sa mère, elle a un arrière petit fils qui la fait revivre d’une façon charmante.
Très géniale idée
cordialement
Jacqueline de généanet (jacpitiotfree)
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Merci Jacqueline, même si je ne suis pas sûr d’écouter la chanson de la Compagnie Créole jusqu’au bout ! Vous faites une petite confusion entre mon arrière-grand-mère Philomène décédée trop jeune et sa mère Marie-Louise Daguisé qui lui a survécu et est morte très âgée. Mais ce n’est pas grave, on a vite fait de se mêler les pinceaux en généalogie ! Ce qui est vrai, c’est que Philomène a la chance d’avoir une nombreuse descendance malgré sa mort précoce : sa fille et les enfants de celle-ci ont été très féconds. Nous sommes aujourd’hui une trentaine d’arrière-petits-enfants (à la louche, et au delà, je ne compte plus) et elle revit peut-être un peu en chacun de nous.
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