W comme : Where is the mill ? (où est le moulin ?)

My God! I need to write this article in english because there is no french words starting with a W!

Bon, je crois qu’il vaut mieux que ce soit en français.
Durant tout ce mois de novembre, je suis allé virtuellement plusieurs fois au moulin à eau de Couard à Terves, au bord du Dolo. J’ai eu la chance de le visiter avec Sylvie pour de vrai, gentiment convié par ses propriétaires. Ils cherchaient à remonter l’histoire du bâtiment et des lieux qu’ils venaient d’acquérir et, au hasard de recherches sur internet, ils étaient tombés sur un article de notre blog qui avait déjà évoqué ses habitants meuniers d’autrefois.

Nous avons donc rencontré Patrick et Marie-Jeanne et avons pu converser sur nos découvertes mutuelles, nos interrogations, nos pistes de recherche. Un échange sympathique conclu par le tour du bâtiment. Où est le moulin ? Patrick m’avait prévenu : il ne fallait pas compter trouver de traces visibles du moulin avant le XXe siècle. Le temps est passé par là. Le moulin a été reconstruit à la toute fin du XIXe, puis a été agrandi et transformé en minoterie. Une maison de maître a été accolée au bâtiment. Les vieux murs ont depuis longtemps disparu ainsi que l’ancienne roue remplacée par une turbine toujours en place sous le logement.

Nous avons fait la visite du site, vu l’immense minoterie dont peut-être certaines pierres viennent de l’ancien moulin (mais beaucoup de l’ancienne prison de Bressuire), nous avons longé le bief qui emmenait autrefois l’eau à la roue du moulin, rejoint le ruisseau du Dolo. Les rayons du soleil perçaient entre les arbres, l’eau chantait doucement en tombant du barrage. Un site vraiment enchanteur ! Il me plait de rêver que des moments heureux de la vie de mes ancêtres se sont déroulés ici, cachés sous l’ombrage. J’aime à imaginer il y a plus de 200 ans Luc, le jeune domestique du moulin, conter fleurette au bord de l’eau à Geneviève, la fille du meunier.

Je vous ai dit au début de ce challenge que l’activité sur le site s’était arrêtée avec la fermeture de la minoterie dans les années 50. C’est toujours un peu triste, des endroits chargés d’histoire, d’activité et qui finissent en friche. Pour Couard, ce n’est pas du tout le cas. Patrick et son épouse ont de nombreux projets, dont celui de remettre en état la turbine et pouvoir ainsi produire de l’électricité. Un projet compliqué techniquement, administrativement, mais qui ne semble pas effrayer les nouveaux propriétaires de la maison de Couard. Je leur souhaite bonne chance. Longue vie au moulin de Couard !!!