
Ancêtres maréchaux dans l’arbre de Sylvie : Jacques et Jacques AUDURIER, Jean BEAUJAUD, Pierre BIROT, Jean et René CANT, Pierre DROUET, Joseph FONTENY, François GODEAU, François, Mathurin et Nicolas RICHARD…
Ancêtres maréchaux dans l’arbre de Raymond : Louis AUDEBRAND, Michel et Pierre BLANCHIN, Jean CHATAIGNER, Jean COULAIS, Antoine DELAHAYS, François GABARD, Antoine GANNE, René GAUTIER, André GUILLOTEAU, René MARTIN, Vincent RAYMOND…

Maréchal ferrant : ouvrier dont le métier est de ferrer les chevaux, & de les panser quand ils sont malades ou blessés. Les jurés & gardes de la communauté des maréchaux se choisissent entre les anciens & les nouveaux. Chaque maître ne peut avoir qu’un apprenti outre ses enfants : l’apprentissage est de trois ans. Tout maréchal a son poinçon dont il marque son ouvrage. Il n’appartient qu’aux seuls maréchaux de priser & estimer les chevaux & bêtes chevalines.
Encyclopédie de Diderot
Contrairement à ce qu’indique le titre, je raconte 3 maréchaux : Mathurin, Nicolas et François RICHARD, 3 hommes et 3 générations de maréchaux. Du grand-père, Mathurin (sosa 2984) je sais peu de choses hormis son métier et qu’il a un fils, Nicolas (sosa 1492). Ce dernier naît vers 1607, en octobre 1642, il épouse Élisabeth GRISAUD (sosa 1493) après avoir passé un contrat de mariage chez Me TRISTANT, notaire à Benet. Le couple s’installe dans la paroisse de Surin, leurs 5 enfants y naissent. La famille passe toute sa vie dans cette paroisse ou Élisabeth décède à 60 ans et, 12 ans plus tard, Nicolas alors âgé de 80 ans.
Nicolas RICHARD a sans doute pris la succession de son père dans le village. Puis, à son tour, il forme ses 2 fils François (sosa 746) et Antoine. C’est Antoine qui prendra sa succession à la forge de Surin. Mon ancêtre François RICHARD partira s’installer à Villiers-en-Plaine après son mariage avec Marie BERTAUD (sosa 747). Je descend d’une de leurs filles Marie, mais ils ont eu 10 enfants, parmi lesquels 4 garçons atteignent l’âge adulte et 3 qui reprennent le flambeau de maréchal.
Entre le 17e siècle et la Révolution, l’activité n’a pas du beaucoup changé. Mes 3 ancêtres travaillent les métaux comme le forgeron de notre tableau, ils fabriquent les fers et les posent aux chevaux des villageois. Leur rôle est important à une époque où les montures sont nécessaires pour les déplacements lointains.
Jusqu’au 18e siècle ils soignent les animaux, même si on ne peut pas encore parler de vétérinaires. Ils sont peut-être aussi maquignons : ils savent évaluer la valeur des bêtes qu’on leur amène.
Dans les villes, à partir du 17e siècle, le métier de maréchal se distingue de celui de forgeron. Cependant, nous sommes en campagne et mes ancêtres sont sans doute aussi forgerons : ils fabriquent ou réparent des outils de la communauté.
Comme pour ma famille RICHARD, et comme pour beaucoup de professions, le métier de maréchal se transmet de père en fils, il demande un long apprentissage (même s’il n’est sans doute pas de 3 ans comme le note l’Encyclopédie de Diderot), et un savoir-faire. En étant membre de la corporation des maréchaux-ferrants, Mathurin, Nicolas et François ont leur place parmi les notables du village.

Je constate que nous avons utilisé la même astuce pour cette difficile lettre U ! 😅
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