Ancêtre quincaillier dans l’arbre de Raymond : René CLOCHARD (1655-1734)
QUINCAILLE ou QUINCAILLERIE : terme général de négoce qui renferme une infinité d’espèces différentes de marchandises d’acier, de fer & de cuivre ouvré, qui font partie du commerce de la mercerie. Les principales de ces marchandises sont des couteaux, ciseaux, rasoirs, canifs, instruments de chirurgie, tire-bouchons, & autres ouvrages de coutellerie.
Encyclopédie de Diderot
Je n’ai pas vraiment le choix du métier avec cette lettre Q. Le métier de quincaillier s’impose. J’ai heureusement un ancêtre à raconter : René CLOCHARD (sosa 782) est le seul de mon arbre à exercer ce métier. Né en 1655 à Chanteloup et marié avec Mathurine SABOTIN en 1683 à Terves, il s’installe dès son mariage à La Chapelle-Saint-Laurent. C’est là que naissent ses 7 enfants. Aux mariages de deux d’entre eux et au décès d’un troisième, entre 1711 et 1721, il déclare être marchand. C’est lors de son décès en 1734 à l’âge de 79 ans que je découvre qu’il est très précisément marchand quincaillier.
Que dois-je imaginer ? Est-il simplement marchand, vendant toute sorte d’ustensiles métalliques ? Est-il aussi artisan, fabriquant de couteaux, ciseaux et canifs ? Son activité est-elle la même que celle des poêliers, ferblantiers et chaudronniers que je rencontre dans mon arbre ou lors de mes recherches ? Autant de questions auxquelles je n’ai pas la réponse. Pour illustrer ce métier, j’ai donc choisi l’image qui me semblait la plus « rurale » d’un marchand chaudronnier, faisant du porte à porte pour vendre ses ustensiles. Elle n’est en fait pas si rurale que ça puisqu’elle appartient à un tirage de 12 planches intitulé « Les cris de Paris ». Elle est l’œuvre de François BOUCHER, artiste prolifique réputé (et critiqué) pour ses peintures rococos et mondaines. En délaissant la peinture pour le dessin, il se rapproche du « petit peuple » et réalise un portrait qui me semble très proche, même s’il s’agit d’un Parisien, de ce qu’a pu être mon ancêtre bocain.



C’est vrai qu’on peut s’imaginer beaucoup de choses avec ce métier. Ça me fait aussi penser à mes bimbelotiers dont j’avais parlé lors du challenge de l’année dernière…
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On ne donnerait pas Boucher pour l’auteur de ce portrait de quincaillier. En tous cas, c’est un métier bien utile pour les ustensiles du quotidien.
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Trois générations de Quincailler-e-s dans les ascendants de mon épouse : ses parents ainsi que son oncle et tante, ses grands-parents paternels, et ses arrières grands-parents (les fondateurs du commerce à l’aube du XXe siècle). Encore une « suite génération elle »! 😉
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