13 décembre 1748 : naissance de Jeanne Perrine Fuzeau

Naître un vendredi 13 porte-t-il bonheur ou malheur ? Jeanne Perrine Fuzeau, mon SOSA 227, née et baptisée le vendredi 13 décembre 1748 à Breuil-Chaussée, (Deux-Sèvres), pourra peut-être nous donner la réponse.
Si son enfance fut sans doute marquée par la mort précoce de sa mère, sa vie d’adulte semble avoir été heureuse, en tout cas épargnée par les drames qui frappaient si souvent les familles autrefois. Elle épouse jeune (à 16 ans) un paysan, Jacques Billy, de 12 ans son aîné. Six enfants, 4 filles puis 2 garçons, naissent de ce mariage. Tous les enfants auront eux aussi une longue vie. C’est le mari Jacques qui décède le 1er en 1810 à Bressuire à 73 ans après 45 années de mariage. Jeanne Perrine a 61 ans. Elle rejoint sans doute alors sa fille aînée Marie-Anne Billy et son gendre Jacques Turpaud, métayers à Terves. C’est en tout cas chez eux qu’elle demeure lorsqu’elle décède le 10 mai 1829. Sa vie fut de toute évidence marquée par la chance : une longue vie de couple, 6 enfants qui naissent, grandissent et traversent indemnes les guerres de Vendée, peu de familles du bocage bressuirais pouvaient alors s’en vanter. Pour elle, son jour de naissance un vendredi 13 fut le 1er jour d’une vie chanceuse !

Déjà des pin_up !
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J’essaie d’attirer de nouveaux lecteurs sur notre blog. Rien de tel qu’une pin-up !!!!
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La pin-up m’a fait oublier ce que je voulais dire à propos de la biographie de votre aïeule : une vie tranquille sur un fond sanglant.
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C’est toujours troublant de lire votre blog et d’y retrouver tous ces patronymes (comme aujourd’hui Fuzeau, Billy, Turpaud) et ces lieux qui peuplent ma propre généalogie : je n’ai pourtant repéré encore aucun lien direct entre nos arbres… mais c’est comme si j’étais à la maison !
Au plaisir,
Mélanie – Murmures d’ancêtres
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Je n’avais pas remarqué que les « murmures d’ancêtres » chuchotaient aussi en Poitou (je m’étais arrêté au titre, Rouergue, Haute-Savoie, Anjou, Bretagne, Ain… sans lire les points de suspension). Il va falloir que je les écoute (regarde) avec plus d’attention. Moi aussi, j’éprouve le même trouble quand je lis des noms de lieux ou de personnes de mon terroir sur d’autres blogs. J’espère qu’on finira bien par se trouver plus qu’un voisinage, un cousinage.
Le plaisir de se lire est partagé. J’ai beaucoup apprécié votre dernier article « Laurent est-il Roland ? »
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Merci ! J’ai une grosse branche de mon arbre au Sud de Cholet (au sens large), moitié Deux-Sèvres, moitié Vendée.
Mélanie – Murmures d’ancêtres
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