15 décembre 1685 : baptême de René Baudu

Avec René Baudu, mon SOSA 952 né le 15 décembre 1685 à Chanteloup (Deux-Sèvres), j’ai l’impression de répéter beaucoup de constats que j’ai déjà pu faire en racontant la vie de mes ancêtres.
-La chance de survivre à la petite enfance : il est l’aîné des 11 enfants du couple Charles Baudu et Jeanne Dahais mais 6 au moins (et peut-être 9) sont morts dans leur prime enfance.
-L’exercice du travail de la terre, qui plus est dans ce même territoire du nord des Deux- Sèvres : il est, comme son père l’était, laboureur à Chanteloup, puis à Moncoutant avant de revenir dans sa paroisse natale.
-Le remariage pour cause de veuvage, ainsi qu’une descendance nombreuse : à 22 ans, il épouse Marie Quéreux qui lui donne 6 enfants. Elle décède après 30 ans de vie commune. Beaucoup de veufs ou veuves se remariaient autrefois. À 56 ans, il épouse Andrée Maria (32 ans) avec qui il a une fille.
-La religion (emprise ou foi sincère) : elle est présente dans tous les moments essentiels de la vie de René, naissance, mariages et décès qui me permettent par les actes de suivre la vie de mon aïeul.
René Baudu meurt le 13 novembre 1745 à Chanteloup, âgé de 59 ans, 3 ans après ses secondes noces. Il meurt ! J’avais remarqué cela aussi chez de nombreux ancêtres !

Je pense que les veufs se remariaient parce que la vie matérielle devait être trop difficile pour un homme seul : comment faire la soupe quand on travaille dehors ? Et comment s’occuper des enfants s’ils ne sont pas tous autonomes ? Inversement pour les femmes, comment remplir la marmite si aucun homme n’apporte de quoi la remplir ?
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C’est sûr et certain et c’était encore la réalité il n’y a pas si longtemps !
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