Plutôt que prendre des bonnes résolutions pour l’année 2022 que je ne tiendrais pas forcément, je vais les prendre pour mon sosa 2022. Je connais son nom, il s’appelle Jean Coulais. Je connais aussi son épouse, Madeleine Bounaud. Ensemble, ils ont eu au moins 5 enfants : 1 fils prénommé Jean comme lui et 4 filles, Jeanne, Perrine, Madeleine et Marie. Il a vécu à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe dans un petit terroir autour de Saint-Paul-en-Gâtine à la frontière actuelle des Deux-Sèvres et de la Vendée. Voilà pour ce dont je suis sûr. Hélas, à propos de cet ancêtre, je me pose bien plus de questions que je n’ai pas de certitudes.
– Où et quand est-il né ? Je suppose entre 1650 et 1675 par déduction à partir des rares renseignements que je possède sur sa famille.
– Qui sont ses parents ? Mystère complet pour le moment. Le patronyme Coulais est très répandu dans ce territoire et de nombreuses hypothèses sont envisageables. Je ne trouve pas d’aide sur le net, étant le seul à étudier mon aïeul.
– A-t-il des frères et sœurs ? Je pense qu’il est le frère de François Coulais, serrurier, qui se marie en 1700 à Saint-Paul-en Gâtine avec Jeanne Giraud et peut-être aussi de Jacquine Coulais qui épouse Pierre Chartier en 1693 dans la même paroisse. Tout cela reste à confirmer et aucune de ces unions n’est filiative.
– Où et quand s’est-il marié ? Avant 1693, année du baptême de sa fille Perrine, mais peut-être bien avant puisque je n’ai pas trouvé les dates de naissances de trois de ses enfants.
– Où habitait-il ? En 1693 et 1700, il réside dans la paroisse de Saint-Paul-en-Gâtine mais où était-il avant ? Peut-être ailleurs puisque je ne trouve pas les actes concernant sa famille. Y habitait-il après ? Sans doute puisque deux de ses enfants se marient dans cette commune en 1713 et 1724 et qu’une de ses filles y décède en 1716.
Quel métier faisait-il ? Il est sans doute maréchal si j’en crois la profession donnée aux deux baptêmes de ses enfants que j’ai trouvé, mais était-il aussi bordier ? Je trouve trace d’un nommé Jean Coulais bordier à Saint-Paul-en-Gâtine à la même période.
Savait-il signer ? Certainement s’il est le frère de François Coulais car il est écrit sur l’acte de mariage de ce dernier que son frère sait signer mais, malheureusement, la signature n’apparait pas. J’ai aussi le paraphe d’un « Jean Coullay » au mariage de sa fille Madeleine mais j’hésite pour savoir si c’est le sien ou celui de son fils qui porte le même prénom.
Où et quand s’est déroulé le mariage sa fille Jeanne Coulais avec Pierre Suaud auquel il a sans doute assisté ? Jeanne est ma sosa 1011. Plusieurs internautes (que j’ai interrogés en vain pour le moment) disent sur Geneanet qu’elle a passé un contrat de mariage chez Me Charron, notaire à Loge-Fougereuse à la date précise du 14 juin 1711. Les actes de ce notaires sont numérisés par les Archives départementales de Vendée. Il n’y a que 16 vues pour une période qui va de 1697 et 1714 et malheureusement pas le contrat espéré. Il n’empêche que cela m’interroge puisque il y a une date et un lieu précis. Je n’imagine pas que la première personne ayant mis ces renseignements en ligne les ait inventés de toute pièce. Ce contrat, s’il existe, m’en apprendrait peut-être davantage sur son père.
Où et quand est-il mort enfin ? Je trouve sa dernière trace de vie en 1724, toujours à Saint-Paul-en-Gâtine, au mariage de son fils Jean.
Un petit arbre généalogique succinct pour bien voir l’avancée des travaux. Il me reste donc pas mal de points d’interrogation et de pointillés à effacer. Si vous avez des renseignements sur Jean Coulais et sa famille, merci d’avance de votre aide.

En attendant, Sylvie et moi vous adressons nos meilleurs vœux pour cette année nouvelle.

Superbe mise en bouche ! Il m’arrive de préférer les questions bien posées aux réponses bâclées.
A propos : à quoi s’occupe un bordier ?
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Merci Marie. Un bordier en Poitou est celui qui travaille dans une borderie, ce qui correspond à une petite métairie.
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